L’amour est dans le pré : Cette fois où des prétendantes “en sont venues aux mains” pendant les speed-datings



 Les speed-datings de L’amour est dans le pré sont une étape cruciale de l’émission de M6. Ces rendez-vous minutés cachent des secrets de fabrication insoupçonnés…

Joues rouges, yeux qui pétillent ou silences gênés, tout arrive lors des speed-datings de L’amour est dans le pré. Coup d’envoi de chaque saison, ces tête-à-tête organisés à Paris permettent aux agriculteurs de rencontrer les dix auteurs (maximum) des courriers qui les ont séduits quelques semaines plus tôt. Et, surprise : ces lettres, les candidats ne les gardent pas après leur ouverture mais en reçoivent des copies à leur arrivée à la capitale. “Internet permet très facilement de retrouver quelqu’un aujourd’hui“, explique Gabriella Mather, la productrice, soucieuse que les candidats ne se lancent pas dans une carrière de détective en herbe.

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L’amour est dans le pré : les prétendants passent un entretien avec un psychologue

Candidats comme prétendants arrivent le plus souvent la veille des rencontres. Bien que l’emploi du temps soit serré, un entretien avec un psychologue pouvant aller jusqu’à deux heures est planifié pour s’assurer de la stabilité des prétendants. Du côté des agriculteurs, les missives retenues à nouveau en main, ils “révisent“. Pierre (saison 7), studieux, avait fait des fiches “pour éviter de se tromper de prénom” : manque de chance, le seul prénom sur lequel il s’est trompé était celui de Frédérique. “J’ai tout relu. C’est une question de respect pour ceux qui font le déplacement pour nous“, nous confirme Mathieu (saison 15) ainsi que Florian, son collègue de la même saison. Après une courte nuit, vient enfin le jour J.

Dix minutes cruciales pour tous les candidats de L’amour est dans le pré

Sur le lieu de tournage, trois heures et demie sont dédiées à chaque agriculteur… dont les déplacements hors caméras sont surveillés pour ne pas qu’il puisse croiser de prétendant par mégarde. Du côté de ces derniers, l’ambiance est généralement bonne. “On s’est toutes soutenues” observe Lola, compagne de Florian (saison 15). Mais ce n’est pas toujours le cas : “Une année, certaines en sont venues aux mains avant le tournage“, nous indique une ancienne participante. Chez les candidats, le stress monte. “J’avais préparé une chemise qui a tenu cinq minutes“, s’amuse Pierre, qui a finalement emprunté deux t-shirts à des caméramans tant il était stressé. Les speed-datings durent chacun dix minutes, pas une de plus… sauf pour les plus malins qui ignorent les signes du cadreur. Fait rare, Mathieu a bénéficié de vingt minutes avec Alexandre [aujourd’hui son ex-mari, ndlr].

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Combien de temps les candidat de L’amour est dans le pré ont-ils pour choisir les prétendants et prétendantes qui viendront à la ferme ?

Quand la magie opère de façon si évidente, l’émotion gagne aussi la régie : “Pendant notre rencontre, plus personne ne parlait“, expliquent Jérôme et Lucile (saison 15). De leur côté, Catherine et François (saison 14) se rappellent que toute l’équipe leur avait parlé, le jour même d’un coup de foudre entre eux. Au terme de sa session, l’agriculteur n’a pas de temps imparti pour sélectionner ses deux invités à la ferme. “On ne peut pas les presser, c’est trop important“, précise la productrice. Une décision qui peut ensuite prendre deux minutes comme deux heures ! Un choix crucial pour la suite de leur aventure… et de leur vie.

L’amour est dans le pré : que se passe-t-il après les speed-datings, une fois les caméras éteintes ?

Une fois le choix fait par l’agriculteur, ceux qui poursuivent l’aventure à ses côtés restent en contact avec le journaliste-nounou qui sera présent à chaque étape. “Cela nous rassure“, affirment François et Catherine. Une dernière consigne drastique leur est imposée : “Nous avons interdiction d’échanger les numéros jusqu’à l’arrivée à la ferme”, se remémore le couple. Quant aux prétendants non retenus, parfois très affectés, ils sont accompagnés par l’équipe de la production une ou deux heures selon les besoins et les contraintes horaires de retour.

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